Art, un bloc, sonne comme une exclamation. Elle m’a frappée, j’ai embarquée dans un manège, une petite cabine. Je suis rentrée dans des écoles, j’ai étudié, joué, jonglé, dépassé, j’ai beaucoup regardé, attendu, fait des aller et retour entre la rue et les œuvres, cadré, voyagé dans les musées d’Europe, la nuit les trains, le…

Mon travail artistique assimile événements, « agir », « faire », expériences et les transforme, je m’installe. Les limites sont très floues entre art, argent, intimité, relations. Je construis mon écologie, du grec « oikos » qui désigne la maison et « logos », la science, le discours. Lieu de création, de vie, d’émancipation, de lien social, de travail… je tricote mon environnement….

Je m’arrête et reprends mon parcours d’écriture. Pour sûr, mon travail n’est pas un agrégat, mais un jet de dés, qui remet en jeux l’ensemble de mes expériences. Mallarmé, mais avec 2 ailes.