
Mon travail artistique assimile événements, « agir », « faire », expériences et les transforme, je m’installe. Les limites sont très floues entre art, argent, intimité, relations.

Je construis mon écologie, du grec “oikos” qui désigne la maison et “logos”, la science, le discours. Lieu de création, de vie, d’émancipation, de lien social, de travail… je tricote mon environnement.

Jeux de correspondances, une barre est un morceau de lettre, qui peut s’écrire ‘l’être’, mais aussi un lieu de résistance, ou simplement un bloc de céramique. L’expérience sociale se métamorphose en de hautes lignes chatoyantes, j’apprends à vivre.

Dans cet univers, performance, moment partagé, animation, accueil, accueil, affection, désir, accompagnement, j’agis au présent. Les mots sont des bateaux, les planches des lettres. Ils me portent, se déclinent et m’embarquent : la barre ne disparaît pas elle se transforme, bar, arbre, barre, base…

A la lettre je me tiens, me débarrasse des maux le y, le l, le r…ou le tiret du mot composé peuplent mon imaginaire, socles, pivots, pistes. Je suis à l’équilibre.
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